Marie, Maman de Tristan

Le SOPK touche environ 10% des femmes, dont Marie, qui nous livre son expérience de maternité. Malgré un syndrome des ovaires polykystiques, elle est tombée enceinte au 1er essai !

Découvrez l'histoire de Marie, Maman de Tristan, enceinte du premier coup malgré un SPOK

Marie, Présentez-vous en quelques mots :

Je m'appelle Marie, j'ai 34 ans, et je suis la maman d'un petit Tristan, qui va bientôt avoir 2 ans (ce qui me paraît incroyable étant donné que c'était juste hier, que j'ai accouché ;). Après avoir travaillé 5 ans à la direction de la publicité chez MilK Magazine, j'ai récemment monté ma structure : Rue Lajeunesse. Aujourd'hui, je m'occupe de la communication digitale de plusieurs marques dans l'univers de l'enfant : un monde que j'adore et admire pour sa créativité infinie. Et sinon, lassée de la grisaille parisienne, j'ai récemment embarqué toute ma petite famille (homme, bébé et félins) sous le soleil du sud, où nous coulons désormais des jours heureux.

Quel est votre parcours vers la parentalité ?

Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu un très fort désir d'enfant(s) et, pourtant, à vingt ans, j'envisageais déjà la possibilité de ne pas en avoir ! Comme s'il fallait que je me prépare à cette éventualité, juste "au cas où". Il faut dire que j'ai toujours eu des cycles extrêmement irréguliers - ce qui n'a jamais inquiété mon gynécologue.

A trente ans, alors en couple depuis plusieurs années, j'ai décidé de consulté un endocrinologue pour faire le point. Après quelques analyses, on m'a décelé le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Le SOPK touche environ 10% des femmes, mais ses symptômes sont très variables d’une personne à l’autre : cela peut se manifester de manière légère - c'est mon cas - comme être très handicapante. En gros, c'est un dérèglement hormonal d’origine qui fait que les follicules sont souvent très nombreux mais que leur développement est inachevé. Heureusement, des traitements existent et si le SOPK réduit les ovulations, ce n’est pas une cause de stérilité. Après avoir appris que je pourrais avoir des difficultés à tomber enceinte, j'ai mis la pression à mon compagnon qui aurait bien attendu un an ou deux de plus. Et là, Tristan est venu se nicher dans mon ventre au 1er essai ! Comme quoi, la vie est pleine de surprises... 

Le conseil qui vous a été le plus utile pendant votre grossesse et les premiers mois du bébé :

J'ai eu de la chance : j'ai vécu une grossesse de rêve ! Je l'avais tellement voulu, ce bébé, que j'étais ex-ta-ti-que ! Du coup, je n'ai pas vraiment été chercher des conseils, j'avais une confiance immense dans la vie. En revanche, j'avais très peur de l'accouchement (normal non ? ;).

Lorsque j'étais enceinte d'environ 8 mois et totalement flippée, mon amie photographe Lois Moreno m'a dit qu'elle avait adoré accoucher, que toute la grossesse menait à ce moment précis et que je m'apprêtais à vivre quelque chose de dingue. C'est bête mais on se prépare tellement à la souffrance qu'on en oublie parfois la joie intense qui suit un accouchement : celle de la rencontre avec son enfant. Sur le moment, ça m'a beaucoup apaisé.

Ensuite, l'arrivée de Tristan a été un vrai chamboulement. Et puis, j'ai monté ma structure pendant mon congés maternité tout en préparant un déménagement à l'autre bout de la France. Avec le recul, c'était peut-être un peu beaucoup !

A ce moment-là, le conseil qui m'a été le plus utile est une phrase toute simple qu'une amie me répétait souvent : Tout passe ! J'étais en plein post-partum, épuisée de mes nuits hachées, au milieu d'un pic de croissance avec un bébé accroché à mon sein H24 et elle m'a dit "Tu sais, tout passe. L'allaitement, ça passe. Le terrible two, ça passe. Les difficultés scolaires, ça passe. Même l'adolescence, ça passe. Et après, il reste le souvenir des belles choses". Depuis, je me le répète souvent les jours où c'est plus difficile : Oui, tout passe. Et tout passe vite, en plus ! Alors profitons... 

Votre jolie anecdote avec le corps médical :

J'ai accouché dans une maternité publique avec une équipe que je n'avais jamais rencontré auparavant. J'ai eu un accouchement sportif car ma péridurale a malheureusement été mal dosée. Heureusement, j'ai été accompagnée par une sage-femme fantastique. A la fois douce et dynamique, apaisée et apaisante. Je me souviens encore de la fraîcheur de ses mains sur mes épaules pendant que je poussais. Elle a d'ailleurs eu la bonne idée de me demander si je voulais écouter de la musique et nous avons accouché en trio, moi, mon homme et elle, en écoutant Cocoon ! Le lendemain, elle est venue rendre visite à Tristan dans notre chambre et me féliciter alors qu'elle travaillait en salle d'accouchement ce jour-là et pas du tout auprès des nouvelles accouchées. Ce sont des petits gestes dont on se souvient... 

Ce qu'on ne vous avait pas dit et que vous auriez préféré savoir

J'aurais aimé être d'avantage renseignée sur l'allaitement ! On se prépare à l'accouchement mais peu à l'après finalement... J'aurais aimé qu'on m'explique les pics de croissance, la magie du portage et qu'au final, il n'y a pas vraiment de règles sur le nombre de tétées, surtout au début. J'ai beaucoup essayé d'espacer les tétées et il en résultait surtout de la frustration, et pour Tristan et pour moi. J'ai allaité mon fils 9 mois mais j'ai eu beaucoup de doutes avec lesquels je me suis sentie assez démunie.

Aujourd'hui, une marque comme Tajine Banane et de nombreux comptes Instagram participent à libérer la parole des femmes sur ce sujet ! J'ai hâte de vivre une deuxième maternité pour recommencer, avec plus de sérénité... 

Votre découverte produit fétiche pour vous ou votre bébé

Evidemment, Tajine Banane pour un allaitement cool et discret. Le transat LEVO de Charlie Crane qui était le seul endroit où Tristan acceptait d'être posé (c'est vrai que ça a l'air confort ;) Les colliers d'allaitement, de portage et de dentition Minty Wendy que Tristan a tout de suite adoptés et qui nous ont sauvés à plusieurs reprises (au resto, en voiture...). Les slings - les plus beaux sont chez Nova Mom - qui permettent un portage facile et physiologique. Et évidemment toute la gamme de soin Minois, dont je ne me lasse pas de l'odeur... 

Retrouvez d'autres récits de maternité, des histoires de mères sur la grossesse et la naissance.

-

Partager cet article